Rassemblement contre l’implantation de migrants à Saint-Jean-de-Monts (85)

Les Patriotes de Loire-Atlantique, représentés par Alain Avello, référent départemental et cadre national du mouvement, participaient au rassemblement contre l’implantation de migrants qui s’est tenu ce 4 novembre à Saint-Jean-de-Monts (Vendée).

Ci-après le texte de l’allocution d’Alain Avello :

Après Saint-Brévin, où je suis venu, aux mois de février et avril derniers, m’opposer à vos côtés à l’implantation du centre de demandeurs d’asile, c’est, sans l’ombre d’une hésitation, Mesdames, Messieurs  que j’ai décidé de me joindre une nouvelle fois à vous, en tant que représentant du mouvement Les Patriotes, présidé par Florian Philippot. Aujourd’hui, à Saint-Jean-de-Monts, nous sommes ensemble pour exprimer notre opposition résolue à l’implantation de 22 « migrants » dans cette ville si tranquille du littoral vendéen !

On nous parle donc, une fois encore, encore et toujours, de « migrants »…

Toujours et encore, les mêmes euphémismes d’usage, supposés rendre acceptable à la population une situation dont elle ne veut plus, dont elle ne peut plus !

Tout se passe comme s’il s’agissait en usant de tous les stratagèmes possibles, y compris lexicaux, de lui arracher son consentement, au titre d’intérêts qui parfois la dépassent, mais vont dans tous les cas à rebours de ses intérêts propres, le but étant de la mettre devant le fait accompli, de sorte à ce qu’il soit trop tard, lorsqu’elle finira par prendre la mesure du sort qu’on lui a délibérément fait !

Car non, les euphémismes d’usage, par lesquels le système mondialiste et cet Etat qui n’en est plus un, tant il s’est compromis et dissout dans ce système, ne sauraient rendre la situation de l’immigration subie, massive et incontrôlée, plus acceptable qu’elle n’est : la prétendue « transition démographique », expression prétendant rendre nécessaire, et donc acceptable, la submersion migratoire, alors que rien n’est délibérément fait en matière nataliste, n’est que le cache-sexe d’une immigration-invasion, dont les Français, particulièrement ceux des classes populaires, ne peuvent plus ; elle consiste en ce plan, chacun l’aura désormais compris, visant à imposer aux territoires, y compris les plus reculés, cette immigration-invasion qui gangrène nos villes, avec les conséquences sécuritaires gravissimes que nous connaissons.
Les prétendus « migrants », autre euphémisme d’usage donc,  sont d’abord des clandestins, entrés sur le territoire national de façon irrégulière. Et clandestins donc, ils ne migreront plus : appelés à être très majoritairement déboutés du droit d’asile, ils se maintiendront pourtant à plus de 90% sur le territoire national — en toute clandestinité, c’est-à-dire au mépris des lois de la République.

La sombre réalité la voici, en lieu et place d’une prétendue « transition démographique » et de la prétendue bienveillance dont il faudrait faire preuve dans l’ « accueil des migrants », hors angélisme donc : le coût de l’immigration massive se chiffre en milliards d’euros (1000 milliards, depuis les années 70, avec la politique folle du « regroupement familial », comme le rappelait le « Rassemblement vendéen ») ; le coût social qu’elle représente pour nos compatriotes est lui aussi colossal (elle pèse à la baisse sur leurs salaires, capte sans mesure, et à leur détriment, des milliards d’aides sociales, restreint, par une sorte de « préférence inversée », c’est-à-dire étrangère, leur accès au logement) ; et que dire du coût sécuritaire… à Nantes, les agressions parfois de la plus haute gravité sont devenue monnaie courante, et je ne puis manquer d’avoir un mot, ici, devant vous aujourd’hui pour Samuel Paty, professeur d’histoire assassiné il y a trois ans par un Tchétchène en situation irrégulière, ou pour Dominique Bernard, assassiné le 13 octobre dernier — soit trois ans presque jour pour jour après l’assassinat de Samuel Paty —, autre professeur de la République victime d’un autre clandestin.
Rappelons que Mohammed Mogouchkov, l’assassin de ce Professeur, devait être expulsé du territoire national avec toute sa famille… en 2014, si les associations immigrationnistes habituelles (RESF, Cimade, Ldh…) et la législation supranationale de l’Union européenne n’y avaient fait obstacle !…

Et que l’on ne prétende pas là-dessus nous tendre le piège de l’argutie : si tout clandestin, certes et heureusement, ne se radicalisera pas jusqu’à perpétrer un attentat terroriste, la réalité aussi crue qu’incontestable – « les faits sont têtus » disait Lénine – est qu’aussi bien la « petite délinquance » que la plupart des pires crimes que la France ait à subir sont le fait d’individus « issus », comme l’on dit pudiquement, de l’immigration, d’individus qui se maintiennent sur le territoire national en situation irrégulière, c’est-à-dire de clandestinité, d’individus qui souvent se sont « radicalisés », c’est-à-dire sont tombés dans le pire des obscurantismes religieux disposant à commettre les pires crimes, ici, en France, en prison ou auprès de prédicateurs eux-mêmes extrémistes !

Eh bien, tout cela justifie et plus encore exige que nous soyons là, véritables résistants à l’immigration de masse que veut nous imposer un pouvoir visant tout le contraire du bien commun et de l’intérêt général du peuple français, aujourd’hui à Saint-Jean-de-Monts, comme nous l’avons été récemment à Saint-Brévin et ailleurs, pour dire NON ! De l’immigration subie, massive et incontrôlée, nous ne voulons plus !

Mais, et je le dis comme c’est objectivement et incontestablement le cas, pour que notre combat puisse être gagnant, pour que l’Etat cesse d’implanter dans les villes et dans la ruralité, de force, sans aucun consentement des populations, des personnes entrées illégalement sur le territoire national, encore faudra-t-il, outre la volonté politique aussi résolue qu’inébranlable dont il devra faire preuve, qu’il ait recouvré, condition absolument nécessaire pour que cette volonté puisse se faire efficiente, le pouvoir élémentairement souverain de décider qui entre sur le territoire national, qui a le droit de s’y maintenir et qui doit en être expulsé.

Or cela suppose évidemment que nous nous libérions une fois pour toutes des diktats auxquels l’Union européenne nous soumet, et par lesquels elle nous dépossède totalement de toute souveraineté, notamment, de celle de nos politiques migratoires.

Il est impératif de sortir d’urgence de Schengen qui a abattu toute frontière au sein de l’Union, laquelle ne contrôle de surcroît que très insuffisamment ses frontières extérieures, parce que cela est contraire à l’idéologie de l’oligarchie mondialiste européenne, ce qu’objectivent notamment les dysfonctionnements multiples et consentis de Frontex.

Il est impératif de sortir d’urgence de la CEDH qui rend inexpulsables les clandestins, y compris ceux sous OQTF.

Il est impératif, plus globalement, de sortir d’urgence de l’Union européenne pour régler le problème majeur de l’immigration massive, l’Union nous contraignant tout particulièrement à absorber le regroupement familial qui en est le principal vecteur.

Et, je le dis à destination de ces gens, qui, à bonne distance cependant, nous font face, ou tout du moins le devaient, avant la dérobade de Bruno Leroy qui, à la tête du GAM (le Groupe « Accueil migrants Vendée ») est pourtant, avec la complicité de la municipalité dirigée par Véronique Launay, à l’initiative de cette installation de clandestins sur la commune de Saint Jean de Monts en Vendée,  je le dis donc à ces gens qui mènent aussi, — ce sont les mêmes — une dérisoire petite guéguerre à mon encontre, dans le but de me discréditer et de me nuire professionnellement – merci Pierre, une nouvelle fois, pour ton soutien –, je leur dis donc et de la façon la plus irrécusable et la plus claire : les véritables humanistes, c’est nous !

C’est nous qui nous inscrivons dans la tradition humaniste d’accueil, nourrie des idéaux de la République, dont la France  s’honore. C’est nous qui voulons garder son sens au droit d’asile qui fait honneur à la France quand elle en fait bénéficier des réfugiés dont la situation le justifie, ce qui suppose, c’est l’évidence, un contrôle aussi strict que juste de l’immigration. C’est nous, oui, qui entendons maintenir l’exigence républicaine d’assimilation, afin qu’un étranger puisse, par la voie de la naturalisation et à la condition qu’il le veuille pleinement, avec tout ce que cela suppose, devenir un citoyen français égal à tout autre citoyen, ce qui passe bien évidemment aussi par un contrôle strict de l’immigration qui doit cesser d’être subie, anarchique et massive !

C’est  nous qui défendons et promouvons l’assimilation républicaine et la tradition française de l’accueil et de l’asile, et certainement pas vous, en face — du moins deviez-vous y être… —, pour qui être français ne fait pas grand sens, qui, au fond, méprisez la France et son peuple, voire les haïssez :

par vos positionnements aussi inconséquents qu’antirépublicains, ceux qui voudraient qu’on accueille et « régularise » quiconque pénètre sur le territoire national, fût-ce de façon illégale, et s’y maintient en toute clandestinité, vous ne faites rien d’autre que de dévoyer et, au fond, de nier la tradition française de l’accueil et de l’asile !

Car le véritable humanisme, ce n’est pas d’encourager l’immigration massive, laquelle ne répond qu’aux intérêts de l’oligarchie financière et du grand patronat (celui-là même qui imposa, c’est établi, le regroupement familial), en contribuant à maintenir le coût du travail au plus bas, en offrant aux exploiteurs du travail humain une manne de « travailleurs » corvéables à merci, aux intérêts des maffias criminelles de passeurs (coupables de plus de 2500 morts en Méditerranée, en 2023) et aux intérêts des associations immigrationnistes, « idiots utiles » de l’oligarchie, ne seraient-ce les subventions publiques dont elles sont gavées !

Le véritable humanisme, nul ne migrant de bon cœur, c’est de contribuer à ce que les populations trouvent un avenir dans leurs pays d’origine et que ces pays cessent de perdre une bonne partie de leurs forces vives happées par le mirage d’un meilleur-ailleurs.

Et, c’est pourquoi, chez Les Patriotes,  nous proposons de sécuriser 0,7% du PIB pour la mise en œuvre d’une véritable politique de coopération et de codéveloppement gagnant-gagnant pour la France comme pour les pays d’origine, cette politique pourrait notamment et concrètement permettre, comme l’avait en son temps imaginé Jean-Louis Borloo, une électrification de l’Afrique, laquelle permettrait à nombre de pays de ce continent d’accomplir un saut qualificatif  dans la voie du développement économique.

Toutes choses dépendant de nous autres, Français, qui devons reprendre le contrôle aux forces hostiles de l’anti-France qui nous en ont privé ou voudraient nous en priver, qu’elles soient euromondialistes ou mondialogauchistes (trotskystes, libertaires, etc.) — deux faces de la même pièce —, qui devons rependre la place qui nous revient sur la scène mondiale et dans le concert des nations, place que nous n’aurions jamais dû, c’est l’évidence, céder, et qui devons retrouver la pleine signification de notre immense destin historique !

Vive la République !
Vive la France libre !