Quand Ouest-France démontre qu’immigration clandestine rime avec nouvel esclavagisme

Quand Ouest-France démontre qu’immigration clandestine rime avec nouvel esclavagisme

Communiqué de presse d’Alain Avello
Conseiller régional des Pays de la Loire
Membre de l’Equipe nationale des Patriotes
Référent Les Patriotes Loire-Atlantique/Pays de la Loire

Un récent article du quotidien Ouest-France (*) attirait l’attention sur le sort fait à Nantes à certains migrants, récemment déplacés du square Daviais vers quatre gymnases réquisitionnés pour leur hébergement : des coursiers à vélo travaillant sous statut d’auto-entrepreneurs pour des plateformes bien connues (UberEats, Deliveroo…) les envoient, contre quelques euros, livrer à leur place. Ces livreurs indélicats, eux-mêmes précaires, exploitent donc en toute illégalité une main d’œuvre encore plus précaire, puisque clandestine.

Ce cas, loin d’être isolé, révèle l’infernale logique de l’ultralibéralisme mondialisé qui favorise une immigration croissante et largement clandestine. Elle mène à l’exploitation des populations migrantes et à la négation pure et simple de leur humanité : si elle se traduit pour les pays d’origine par une hémorragie de leurs forces vives, à leur détriment évident, elle bénéficie par contre aux « passeurs » organisés en véritables mafias qui monnaient à prix d’or des traversées de la Méditerranée conduisant souvent à la mort par maladie ou noyade, pour n’offrir, à l’arrivée dans le pays de transit ou de destination, que la misère et cette exploitation digne d’un nouvel esclavagisme qu’illustre le quotidien régional.

Permettre l’immigration massive et clandestine, faute de frontières, lesquelles l’Union européenne interdit, cela revient donc au contraire de tout humanisme ! C’est pourquoi Les Patriotes ne se satisfont aucunement du simple déplacement des 600 migrants du square Daviais : sauf cas particuliers, et forcément minoritaires, relevant du droit d’asile, ils demandent la reconduite vers les pays d’origine de tous ceux ne pouvant y prétendre. Ils prônent par ailleurs la mise en œuvre d’une véritable politique de co-développement avec ces pays, afin de permettre aux populations d’y vivre décemment, d’endiguer l’émigration dont ils pâtissent et de réduire l’immigration à laquelle nous n’avons rien à offrir.

* Ouest-France, 22-23.09.18